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L’aromathérapie

Définition : Thérapeutique basée sur l’utilisation d’huiles essentielles  sous des formes galéniques multiples. On retrouve par exemple les onctions (dissolution dans une huile), les crèmes ou lotions (émulsion huile dans l’eau) pour l’usage externe. La dispersion dans du miel ou dans de l’huile alimentaire ou simplement sur un sucre ou une mie de pain est habituelle pour l’administration par la voie orale. La mise en gélule peut-être aussi réalisée (pour le passage de la barrière gastrique). Les aérosols obtenus par nébulisations d’ huiles essentielles  sont également utilisés ainsi que les diffusions dans l’atmosphère d’une pièce grâce à l’utilisation des diffuseurs spéciaux.

Histoire : Le terme a été utilisé pour la première fois dans le chimiste René Maurice Gattefossé en 1935. On retrouve des traces d’embaumement en Égypte en – 2800 avant Jésus-Christ. En – 2000 avant Jésus-Christ on les retrouve dans la médecine ayurvédique. On attribue au médecin alchimiste arabe Hayyan l’invention au Xe siècle de l’alambic. En 1910, le chimiste René Maurice Gattefossé qui faisait des recherches en parfumerie se brûla grièvement les mains. Il fut rapidement atteint de gangrène gazeuse. En dernier recours il appliqua sur ses plaies infectées de l’huile essentielle  de lavande. Les résultats furent stupéfiants et confirmèrent son intuition : l’essence de lavande possédait des vertus cicatrisantes et antiseptiques. Il se consacra alors à la recherche des propriétés des huiles essentielles.

Quelques aromathérapeutes célèbres : le Dr Valnet, le Dr Durafour qui décrit l’aromatogramme, Pierre Franchomme qui introduit la notion de chémotype et contribua à l’amélioration de la qualité des extraits utilisés. Le chémotype est la race chimique d’une plante présentant des variations de composition en fonction des influences de l’écosystème (altitude, humidité, ensoleillement,…)

Utilisation : en usage externe on peut les utiliser en massage, en bain, en cosmétiques, en usage thérapeutique comme la désinfection cicatrisation des plaies, dermatologie… En usage interne on se réfèrera aux propriétés thérapeutiques de l’huile essentielle.

Méthodes d’utilisation et extractions : toutes les plantes n’ont pas le même rendement lors de l’extraction, ce qui explique le prix élevé de certaines huiles essentielles. L’extraction la plus fréquente est la distillation à la vapeur d’eau mais on peut également faire une expression à froid.

Il y a de nombreuses falsifications c’est pourquoi  le chémotype et la garantie d’origine sont primordiaux  au choix d’un flacon. Le produit étant une concentration de principes actifs il faut choisir le plus possible des plantes de culture biologique ou de récolte sauvage afin de ne pas trouver de traces d’agents chimiques.

Précautions d’emploi : danger et toxicité. Il faudra éviter l’automédication pour la plupart des huiles essentielles et respecter la posologie et la durée des prises. Aucune administration pour les enfants de moins de trois ans et une grande vigilance pour les enfants de moins de 8 ans.

Si l’aromathérapie  est une thérapeutique ancienne, la recherche de nouvelles molécules à partir d’extraits aromatiques de plantes permet la fabrication de nouveaux médicaments. La variation subtile d’une molécule active permet tout en gardant ses propriétés de ne pas créer d’accoutumance.  Par  exemple, dans le combat contre des bactéries capables de résister de générations en générations à des molécules de synthèse, l’huile essentielle chémotypée ne provoquera pas ce phénomène d’accoutumance et restera active tout au long du traitement.

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