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Global Overshoot Day
Global Overshoot Day
Selon les données publiées par le Global Footprint Network (GFN) (1), en 2013, le « Global Overshoot Day », s’est produit le mardi 20 août. Ce jour correspond au moment où nous avons consommé la totalité de ce que la planète peut produire en un an. En 1986, ce jour était le 31 décembre et, depuis cette date bascule, ce jour arrive de plus en plus tôt chaque année. A titre indicatif, en 2008, le Global « Overshoot Day » s’était produit le 23 septembre.
Ce bilan de ressources prend en compte, d’un côté l’offre, à savoir la capacité productive annuelle de la Terre, et d’un autre côté la demande annuelle de l’humanité en termes de production des biens et d’élimination des déchets. Par simplification et pour faciliter les comparaisons ce bilan est exprimé en surface de production nécessaire à la consommation humaine. Ainsi, au niveau global, d’après le GFN, l’humanité a actuellement besoin des ressources produites par environ une planète Terre et demie pour satisfaire sa consommation annuelle. Cela exprime clairement le côté non durable de notre mode de fonctionnement et de développement actuel. Et, si la tendance actuelle se poursuit, en 2050 il faudra l’équivalent de deux planètes Terre pour satisfaire les besoin de la population mondiale.
Ce chiffre global cache d’importantes disparités géographiques et, selon les régions du monde, l’écart passe de quelques dixièmes d’hectare à près de dix hectares par habitant. Ainsi, par exemple il faut actuellement l’équivalent de 7,1 Japons pour répondre aux besoins des japonais, 4 Italies pour les italiens, 1,6 France pour les français. Les Etats-Unis ont un ratio de 1,9 et la Chine dépasse maintenant les 2,5. Il est à noter que ces ratios sont étroitement liés au niveau de vie des pays, à la densité de leur population et à leur superficie.
Pour le WWF, qui collabore activement au réseau du GFN, « Nous ne pouvons plus continuer à creuser cette dette écologique. De nombreuses solutions sont disponibles et permettent de s’attaquer au problème : nouvelles technologies, aménagement urbain, écoconstructions, réforme fiscale écologique, régimes alimentaires moins riches en viande, prise en compte du cycle de vie des produits, etc. »
1- LE Global Footprint Network propose l’empreinte écologique comme outil de mesure de la durabilité afin de promouvoir une économie durable. Le réseau, en accord avec ses partenaires, coordonne la recherche, développe des standards méthodologiques et fournit une comptabilité des ressources, afin d’aider l’économie humaine à opérer dans les limites écologiques de la Terre.
lu sur www.univers-nature.com
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Le point sur l’huile de palme
Le point sur l’huile de palme.
L’huile de palme est la plus ancienne huile végétale trouvée dans une tombe pharaonique (-5000 ans avant JC).
Il est important d’apporter quelques précisions sur l’huile de palme utilisée dans les produits bio. Décriée dans les médias, l’huile de palme conventionnelle provient de la production intensive à l’origine de la déforestation massive en Indonésie. On compte une production mondiale de 43 millions de tonnes d’huile de palme conventionnelle contre 12000 tonnes d’huile de palme Bio.
L’huile de palme Bio est contrôlée et certifiée Ecocert (règlement CE 834/2007). Elle provient de petites exploitations respectueuses de l’environnement (pas de déforestation) en Amérique du Sud (Colombie). Le soutien qu’apportent les projets d’implantation en agriculture biologique permet des cultures de substitution aux cultures de coca, de pavot. L’huile de palme bio est fabriquée à partir de graines fraîches, germinatives, de haute qualité et stockées peu de temps avant le pressage. Il n’y a bien sûr aucune manipulation génétique. Elle est non hydrogénée : il n’y a pas de procédé chimique pour solidifier les huiles (notamment avec du nickel pour les margarines conventionnelles). Elle est non estérifiée : les acides gras ne sont pas transformés. Ces procédés sont d’ailleurs interdits dans le cahier des charges de la certification biologique. Le point de fusion de l’huile de palme bio se trouve aux environs 40°C, c’est une huile semi-solide. Elle a un pouvoir liant et solidifiant naturel. C’est pour cela qu’elle vient naturellement en remplacement du beurre dans les pâtisseries bio. La concentration en acides gras saturés (48 à 50%) est moins élevée par rapport à l’huile de coco (85%) ou le beurre (67%). L’huile de palme est naturellement riche en antioxydants, vitamines A et E et possède un goût neutre.
FABRICATION D’UNE MARGARINE : Les mélanges des différents ingrédients se font dans des proportions bien définies, afin de conférer au produit les caractéristiques requises pour son usage.
Une margarine conventionnelle se fait à partir d’huiles alimentaires hydrogénées, estérifiées et raffinées. Ensuite, l’industriel rajoute de l’eau ou du lait, des émulsifiants, des conservateurs, des arômes et des colorants. Le mélange est brassé à hautes températures, pasteurisé, et refroidi sous haute pression pour obtenir une cristallisation jusqu’à la consistance voulue.
La margarine Bio est issue d’huiles liquides pressées à froid et des graisses naturellement solides dans la nature (huile de palme). Le mélange est déjà presque solide naturellement. On y rajoute de l’eau, des émulsifiants naturels (lécithine de tournesol ou de soja non OGM), des conservateurs (jus de citron bio) et un colorant naturel (jus de carotte bio). Le mélange est doucement chauffé puis refroidi rapidement. Par exemple, dans les marques Vitaquell sont garanties sans graisse animale, sans rajout de sel, sans produits de synthèse, sans protéines de lait, lactose, ni gluten.
En résumé, l’huile de palme bio est une alternative aux graisses animales (beurre, saindoux) dans la fabrication de pâtisseries ou de margarines bio (même propriétés physico chimiques). Elle n’est pas dangereuse pour la santé quand elle est consommée avec modération (comme tous les aliments). La production d’huile de palme bio est une alternative aux cultures illégales de plantes alimentant le cartel de la drogue en Amérique latine et assure malgré tout un revenu décent aux populations locales.
C’EST POURQUOI IL FAUT AUSSI SE MEFIER DES PRODUITS SE TARGANT D’ETRE SANS HUILE DE PALME. IL A BIEN FALLU TROUVER QUELQUE CHOSE POUR LA REMPLACER …
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Lessive à la cendre
LESSIVE A LA CENDRE
Tamiser la cendre de bois.
Dans un seau, mettre la moitié de cendre et la moitié d’eau.
Remuer 1x par jour pendant une semaine.
Filtrer une première fois avec une passoire fine puis une 2° fois avec un filtre à café en plastique (le papier se boucherait aussitôt).
Doser la lessive comme suit : 1 verre de lessive + ½ verre de vinaigre blanc.
On peut éventuellement ajouter l’assouplissant Etamine du lys.
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Le poisson Panga
Le poisson Panga
Attention avec ce poisson…
Le Panga est un nouveau poisson asiatique que nous trouvons chez de grandes enseignes en France surtout sous forme de filets, à un prix relativement bas.
Le Panga est, au Vietnam, un poisson de culture industrielle intensive.
Plus exactement, il vient du delta du Mékong, et il est en train d’envahir le marché à cause de son prix.
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Menus toxiques
Menus toxiques
L’association « générations futures » a recherché les teneurs en résidus chimiques des fruits, légumes et céréales non bios de différents menus types d’un enfant d’une dizaine d’années. Quatre repas et un en-cas sont analysés et font apparaître ce qu’un enfant est susceptible de consommer par son alimentation sur 24 heures.
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Le commerce équitable
Le commerce équitable, un avantage pour le consommateur et le producteur
Le commerce équitable, c’est un échange simple : ici, vous achetez des produits portant le label, quelle que soit la marque. Là-bas : en Afrique, Amérique latine ou Asie, 1,5 million de producteurs défavorisés améliorent leurs revenus, respectent l’environnement et s’unissent pour décider eux-mêmes de leur avenir.
Au contraire de la charité, qui consiste à donner une somme d’argent, le commerce équitable propose un échange où tout le monde est gagnant : aussi bien le producteur que le consommateur.
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Le Kalash ou kalasha
Le Kalash ou kalasha
Le Kalash ou Kalasha, est un groupe ethnique résidant dans le Chitral, district Nord Ouest à la frontière du Pakistan. Ils parlent la langue Kalash.
Il y a une certaine controverse au sujet de ce qui définit les caractéristiques ethniques de la Kalash. Bien que très nombreux, avant le 20ème siècle, la minorité non musulmane a vu ses effectifs diminuer au cours du siècle passé. Un leader de la Kalash, Saifulla janvier, a déclaré: «Si un Kalash se convertit à l’islam, il ne peut plus vivre parmi nous. Nous maintenons notre identité forte. »
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Le Kalash ou kalasha
Le Kalash ou kalasha
Le Kalash ou Kalasha, est un groupe ethnique résidant dans le Chitral, district Nord Ouest à la frontière du Pakistan. Ils parlent la langue Kalash.
Il y a une certaine controverse au sujet de ce qui définit les caractéristiques ethniques de la Kalash. Bien que très nombreux, avant le 20ème siècle, la minorité non musulmane a vu ses effectifs diminuer au cours du siècle passé. Un leader de la Kalash, Saifulla janvier, a déclaré: «Si un Kalash se convertit à l’islam, il ne peut plus vivre parmi nous. Nous maintenons notre identité forte. »
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